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Le blog de L.O Coaching à Thonon-les-Bains 

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Consultez les articles de blog de L.O Coaching pour une meilleure gestion de vie de couple et un accompagnement en parentalité. 

Découvrez des conseils pratiques et des stratégies efficaces pour renforcer vos relations, améliorer la communication au sein de la famille, et trouver un équilibre harmonieux entre vie personnelle et familiale. 

Profitez de ces ressources pour vous épanouir pleinement et vivre sereinement votre quotidien.

Le jour où j’ai décidé de ne plus être une valise… 

J’ai déménagé 8 fois en 17 ans, dont un pays et 4 régions différents… Il y avait intérêt que ma valise soit solide ! Ce qui n’a pas toujours été le cas, d’ailleurs, mais c’est une autre anecdote.
Si mes premiers déménagements étaient voulus, les derniers ont été complètement subis. Je ne me valorisais pas suffisamment pour envisager les autres choix possibles. Au gré des évolutions de carrière de Monsieur, je suivais, sans mot dire… Évidemment, cette situation ne pouvait durer sans me causer un profond mal-être, si bien qu’un jour, j’ai dit stop ! Ce « Je ne suis pas une valise », lâché comme un cri de désespoir, a marqué le début de ma renaissance.

J’ai appris à regarder ma situation d’un nouvel œil, à remettre en conscience mes mécanismes de défense, et surtout, à comprendre qu’au lieu de subir les événements, je pouvais accepter les choix que j’avais faits et porter mon regard sur les nouveaux choix mis en lumière grâce aux prises de conscience.

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Sans le savoir à l’époque, cela allait être le point de départ de mon entrée en coaching, il y a 5 ans. J’ai progressivement appris à redevenir actrice de ma vie, à ne plus me considérer comme un objet de peu de valeur et à me libérer de la carapace dans laquelle je m’étais installée.
Il m’a fallu un coup de main pour faire céder les verrous de la valise et laisser s’exprimer tout mon être. Mais quelle libération ! Assumer qui je suis, écouter mes besoins, et les partager à l’aide d’une communication apaisée et sincère. Cela a aussi été bénéfique pour ma famille, en redéfinissant des rôles apaisés et équilibrés.
Aujourd’hui, le message que je souhaite diffuser est qu’il est puissant de comprendre que nous avons toujours le choix. Cela nous met en action, et cette mise en mouvement nous amène résilience et apaisement. C’est comme si, soudainement, nous arrêtions de nager à contre-courant ! Notre énergie ainsi retrouvée nous permet d’ouvrir le champ des possibles.
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Outil coaching : essayez le bilan annuel ! 

Le mois de décembre est surtout le dernier mois de l’année ! Une excellente opportunité pour faire le bilan de son année.

Le bilan annuel est incontournable dans la vie professionnelle. Il permet un temps d’échange avec son manager, de parler de sa place, son évolution, ses forces, ses succès et aussi des compétences à acquérir, des erreurs commises et des blocages éventuels.

Même en tant qu’entrepreneure, je fais régulièrement cet exercice, seule avec moi-même ! En effet, pas besoin d’avoir un manager pour faire le point sur sa situation professionnelle. Le tout est évidemment de se poser des questions pertinentes, même celles qui sont gênantes, et, SURTOUT, de rester totalement honnête avec soi-même !

Comme de nombreux outils professionnels, cet outil du bilan est un formidable levier de développement personnel. C’est un outil qui m’aide à me recentrer quand je perds mon cap, et à remobiliser ma motivation lorsqu’elle s’essouffle. C’est pourquoi, après avoir réalisé mon bilan, j’ai eu envie de vous partager une manière de l’expérimenter !

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### Pourquoi faire son bilan annuel ?

- Parce que vous répétez année après année les mêmes schémas insatisfaisants,
- Parce que vous avez l’impression que les mois défilent très vite et vous échappent,
- Parce que vous avez envie de vous connaître mieux : vos forces, vos succès, vos challenges, vos faiblesses,
- Parce que vous avez besoin de remettre du positif dans votre vie afin d’envisager la nouvelle année de façon constructive,
- Parce que vous êtes intéressé.e par le développement personnel.

### Bilan annuel : pour qui ?

TOUT LE MONDE !

Certes, cela est utile dans toutes vos problématiques professionnelles (licenciement, reconversion, évolution de carrière, nouvelle embauche, entrepreneuriat…).

Néanmoins, faire un bilan peut très bien s’adapter dans la vie personnelle, amoureuse, familiale…

Que ce soit en coaching parental ou en coaching de vie, c’est un outil que j’utilise volontiers pour aider mes clients à prendre de la hauteur. Le focus peut être varié : se reconnecter à ses victoires, mettre en lumière les personnes marquantes, prendre de la hauteur quand on a la tête dans le guidon, prendre conscience du chemin parcouru, des adversités franchies, des récurrences…

### Comment faire son bilan annuel ?

L’environnement dans lequel vous êtes compte énormément. C’est un moment de questionnement intense, qui nécessite d’être dans de bonnes dispositions : une ambiance paisible, chaleureuse, détendue (un plaid pour être au chaud, votre boisson chaude préférée ou une petite gourmandise, une bougie parfumée, une musique douce…). Tout ce qui vous permet de vous mettre dans une posture d’ouverture et de PRENDRE DU PLAISIR en faisant cet exercice !

Aussi, votre humeur du moment est essentielle ! Si vous êtes morose, inquiet.e ou énervé.e, il est peut-être préférable de reporter l’exercice… Si vous vous sentez dans de bonnes dispositions, prenez le temps de vous recentrer grâce à quelques cycles respiratoires profonds et lents, des étirements, tout ce qui vous permet de porter votre attention sur le moment présent, sans être accaparé.e par le petit vélo dans la tête. Bien sûr, les ruminations, le stress, les pensées parasites sont en vous et l’idée n’est pas de les faire disparaître complètement, mais d’arriver à laisser suffisamment de place dans votre esprit pour entrer dans l’exercice.

Vous êtes prêt.e ? Aucun risque d’être interrompu.e ? Alors prenez un papier, un stylo et c’est parti !

Voici une liste de 20 questions qui permettent de balayer des aspects essentiels de l’année écoulée : vos relations, vos apprentissages, vos succès, vos erreurs, vos blocages… Ces questions abordent la partie lumineuse de l’année et sa part d’ombre. Vous pouvez choisir les questions les plus faciles pour vous, ou seulement les questions qui renvoient aux aspects positifs de l’année… Emparez-vous de cette liste comme elle vous inspire !

Lorsque certaines questions provoquent de la douleur, prenez le temps de l’accueillir car cela n’ira pas mieux en l’enterrant… Vous pouvez faire une pause, revenir à votre respiration, écouter les sensations dans votre corps (est-ce que cela serre / chauffe / se tend… et dans quelle partie du corps ?). Vous êtes important.e et ce que vous traversez est important. Si cela devient trop difficile, ne forcez pas l’exercice, revenez-y plus tard (ou pas !) ou choisissez simplement les questions les plus faciles pour vous.

- Quelle est ma plus grande fierté de cette année ?
- Qu’est-ce que j’ai appris ? Quelle nouvelle compétence j’ai acquise (personnellement ou professionnellement) ?
- Qui m’a aidé, sur qui j’ai pu compter ? Qui ai-je plaisir à rencontrer ?
- Qu’est-ce que ces personnes m’ont apporté ? M’ont appris ?
- Qui m’a déçu ? Qui m’a blessé ?
- Qu’est-ce que ces personnes m’ont apporté ? M’ont appris ?
- Quel est mon plus beau souvenir ?
- Quel a été mon plus gros challenge ? Fierté ? Création ?
- Qu’est-ce que j’ai exploré et combien de temps ai-je consacré aux nouveautés dans l’année écoulée ?
- Quelle a été ma plus grosse erreur et comment ai-je réagi ?
- Quelle a été ma plus grande déception / souffrance et comment ai-je réagi ?
- Sur quelles qualités ai-je pu compter ? Quelles sont mes forces ?
- Quelles qualités dois-je améliorer ? Quelles qualités m’ont fait défaut ?
- Quel super pouvoir aurais-je voulu posséder ?
- Si j’avais une baguette magique, qu’est-ce que je changerais ?
- Si j’avais une machine à remonter le temps, je la programmerais à quelle date ? Pour quoi faire ?
- Qu’est-ce qui m’a permis de me ressourcer ? Quand ai-je vraiment pris du repos ? Combien de fois ? Comment ?
- Comment cette année qui s’écoule s’inscrit-elle dans le fil de ma vie ? (rupture, continuité, changements…)
- Quelle leçon / phrase / mantra / citation peut résumer mon année ?
- Au regard de tout ce bilan, qu’est-ce que j’ai envie pour l’année 2024 ?

### Et ensuite ?

Relisez vos réponses, posez votre attention sur vos sensations : globalement (c’est-à-dire : après l’exercice, comment vous sentez-vous ?) et plus précisément (tiens, telle question me tend / en répondant à telle autre je sens de la légèreté…).

À la dernière question : pour marquer votre intention pour l’année prochaine, vous pouvez prendre une autre feuille et dessiner ou écrire ce qui représente votre réponse. Cette part de créativité libre peut révéler de grandes choses, faites-vous confiance et laissez-vous aller à la création. Vous pourriez être étonné.e du résultat !

Enfin, signez votre papier, mettez-y toutes les formules qui vous conviennent (cela peut être un « lu et approuvé » – oui, c’est mon passé de juriste qui ressort – mais aussi des smileys, des fleurs, des couleurs particulières, des surligneurs…), affichez-le, brûlez-le, déchirez-le en petits bouts… Tout ce qui sera bon pour vous à cet instant.

### Pour conclure sur cet outil de coaching…

C’est un exercice qui peut être très puissant et vous redonner une direction, le coup de boost qui vous manquait en fin d’année. N’oublions pas que dans les cycles saisonniers, l’hiver est un moment où la nature est au repos pour préparer l’effervescence du printemps !

Alors, donnez-vous l’opportunité, grâce à ce bilan, de vous poser, vous reposer, faire l’analyse de l’année écoulée en ayant de la gratitude pour ce que vous avez eu de positif et en posant un regard bienveillant sur le négatif. Cela vous fortifiera pour mieux renaître au printemps.

### Votre avis m’intéresse !

Comment avez-vous trouvé cet exercice ? Y a-t-il eu une question plus difficile ou au contraire plus inspirante pour vous ? Avez-vous aimé ce partage ? Vous pouvez me laisser un commentaire ou m’envoyer un message privé par email. Vous pouvez également partager mon travail pour le faire découvrir à vos contacts !

Si cet article vous a touché et que vous désirez :

Kiffer votre vie de parent ou vous épanouir dans votre vie de femme !

Et que vous n’avez plus envie de gérer cela seul, je vous invite à me contacter pour un « RDV diagnostique » gratuit. Vous pourrez me confier vos besoins et je vous dirai comment je peux vous accompagner, le cas échéant.

Une rentrée scolaire, ça se prépare ? 

Peu importe que vous soyez du genre à boucler les achats de rentrée scolaire dès que votre enfant vous remet la fameuse liste, ou quand le mois de septembre est déjà entamé… Vous faites les choses à votre rythme et c’est parfait !

Mais quand on parle de rentrée scolaire, on peut s’imaginer ça…

Des formules compliquées, des heures de travail, des matières pas toujours drôles…

Ou ça…

 Les retrouvailles avec les copains, les jeux à la récré, les apprentissages de toute sorte !
La vision que l’on a de l’école dépend de nombreux facteurs : les événements des années passées vus globalement positivement ou négativement par l’enfant, les propres souvenirs des parents, la personnalité de l’enfant, la culture, les valeurs familiales et sociétales qui font de l’école un élément essentiel de la vie de l’enfant ou au contraire une source de nombreuses critiques… Que l’on soit école publique ou école privée ou école à la maison, l’école en France est obligatoire de 3 à 16 ans. Elle fait donc partie de la vie de l’enfant.

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De nombreux événements de vie peuvent rendre une rentrée scolaire particulière :
 
•    Un déménagement sur changement d’école
•    Passage à l’établissement supérieur (CP, 6e, seconde)
•    Première entrée à l’école en petite section
•    Événement personnel (aménagement de la semaine en garde alternée, PAI, AVS, ULIS…)
•    Changements familiaux…
 
Il y a énormément d’articles sur le Net vous proposant les astuces pour une rentrée réussie. Selon moi, il y a une chose essentielle : la vision que le parent se fait de la rentrée impacte l’attitude de l’enfant le jour J. En d’autres termes, si le parent voit la rentrée d’un mauvais œil, il y a de fortes chances que l’enfant appréhende cette étape (notamment grâce aux neurones miroirs). Au contraire, si le parent valorise ce passage en insistant sur les aspects positifs : copains, apprentissages, temps récréatifs… alors l’enfant lui-même aura plus tendance à apprécier ce jour.
 
Pourquoi la rentrée scolaire fait tant parler d’elle ?
Tout d’abord, le stress fait partie de la partie, car une rentrée scolaire a son lot de nouveautés et d’inconnues. Or, le cerveau n’aime pas le changement et la perte de contrôle et va sécréter un certain nombre d’hormones, dont le cortisol, pour y faire face. Le cortisol, ou hormone du stress, n’est pas mauvais en soi, car il a un effet stimulant permettant d’être plus réactif, plus efficace, plus dynamique face aux nouveautés (et oui, le stress n’est pas forcément négatif, c’est l’eustress – oui, j’étale un peu ma science ?). Bref, la rentrée scolaire peut générer du stress qui se transforme positivement ou négativement selon chaque personne. Un souvenir de harcèlement ? Un mauvais enseignant ? Un sentiment de honte ou de perte ? Notre cerveau va utiliser la généralisation pour associer l’école tout entière à ces souvenirs (ce que l’on appelle un « biais cognitif » ou schéma de pensée trompeur et inconscient, il y en a des tas ?).

Pour aider son enfant : avoir conscience de sa propre vision de l’école et ne pas la projeter sur lui, afin qu’il arrive à se faire sa propre idée de l’institution ! En plus, cet exercice d’introspection permet parfois de mettre le doigt sur des blocages personnels qu’il est toujours bénéfique de lever ?
 
Par exemple : à titre tout à fait personnel, j’ai toujours vu l’école comme une chance. Grâce à des enseignants qui m’ont aidée à valoriser mes compétences et à des bourses qui m’ont permis de faire des études supérieures, et même d’étudier à l’étranger, cela a été une opportunité pour moi de sortir d’un quotidien difficile et de m’ouvrir à des perspectives plus grandes. Néanmoins, je veille toujours à être à l’écoute de mes enfants, pour savoir comment eux vivent chaque instant à l’école. Car ce n’est ni figé, ni durable : en fonction des copains, d’un prof, d’un événement simple mais qui est marquant (tomber dans les escaliers et se sentir ridicule, donner une mauvaise réponse en classe et se trouver nul, oublier sa leçon et se faire disputer, arriver en retard et avoir tous les yeux rivés sur soi… De nombreux incidents peuvent marquer l’élève sans que le parent s’en aperçoive !).
 
Enfin, la rentrée scolaire est pour le parent signe de tâches supplémentaires : achat des fournitures, inscriptions administratives diverses (activité extrascolaire, cantine, périscolaire…), choix des activités, vérification de la garde-robe si l’enfant a grandi, organisation des temps de garde, des trajets, conciliation vie pro/école…
 
Toutes ces données peuvent générer des tensions…
 
 
Échelonner les échéances, faire une liste des actions prioritaires, ne pas hésiter à déléguer certaines tâches quand cela est possible et associer l’enfant un maximum pour qu’il s’approprie sa rentrée, qu’il se responsabilise et gagne en autonomie.
 
Et s’il était aussi temps de se réapproprier la rentrée ? N’oubliez pas d’introduire du temps pour vous, tester une nouvelle activité ou, faute de temps, inscrire une routine rien que pour vous dans le quotidien ! Une heure de Podcast rien que pour vous, un café avec un ami/collègue avant de récupérer les enfants, du sport entre midi et 2… Et si vous sentez un blocage, une tension trop grande ou un manque de repères, cherchez dans votre entourage des personnes supports, celles qui ont de bons conseils que vous pourrez adapter à votre famille. Pas de panique, les professionnels de l’école sont aussi présents pour faire des réajustements éventuels en début d’année : n’hésitez pas à les solliciter. Enfin, un Coach parental peut vous accompagner dans cette période particulière. Contactez-moi pour en discuter !
 
 
Comment accompagner son enfant dans cette étape ?
La première des choses à faire est d’observer son enfant afin de savoir s’il est perturbé par la rentrée scolaire : est-il plus agité, a-t-il des troubles du sommeil, des difficultés à se concentrer ou développe-t-il des troubles somatiques (maux de tête, de ventre, eczéma…). Certains jeunes enfants vont montrer une certaine régression à l’approche de la date (refaire pipi au lit, sucer leur pouce…). Et même si vous n’observez rien de tout cela, interrogez-le, partagez vos propres souvenirs de rentrée… pour maintenir le dialogue sur le sujet.
 
Aussi, les vacances sont un agréable moment de lâcher prise : on oublie le réveil, la course pour se préparer à l’heure, les contraintes des devoirs… Néanmoins, les enfants ont besoin de garder un cadre, même s’il s’assouplit ! Et plus la rentrée est proche, plus il est important de raffermir ce cadre ?
 
Des repas équilibrés, avec des apports adaptés selon l’âge des enfants. Par exemple, les apports essentiels d’un petit-déjeuner complet : produit laitier, sucres lents et vitamines !
Le sommeil : supprimer progressivement les veillées et les grasses matinées pour retrouver le rythme de l’école. Pour information, les enfants en maternelle dorment entre 10 et 13 heures (avec un temps de sieste qui disparaît progressivement) et les enfants en primaire dorment encore entre 9 et 12 heures. Les adolescents, quant à eux, ont besoin de 8 à 10 heures de sommeil par jour. Pour que le réveil à la rentrée ne soit pas trop difficile, recommencez à coucher les enfants en fonction de leurs besoins physiologiques au moins 1 semaine avant la rentrée ?

 
Faire un point sur les activités de la rentrée : ces activités extrascolaires sont importantes pour permettre l’ouverture culturelle, cultiver l’esprit d’équipe, la socialisation et la coopération, réaliser les activités physiques essentielles pour la bonne santé des enfants et leurs capacités psychomotrices, développer une bonne confiance en soi, le sens de l’organisation, l’autonomie… Les avantages d’une activité extrascolaire sont multiples. Attention néanmoins à toujours l’associer au choix de l’activité, tout en discutant des limites (coût, trajet, horaire…), en fonction de son âge. Et à ne pas multiplier les activités : l’ennui est important pour les enfants, car il permet de stimuler sa créativité et de développer son monde intérieur ?
 
Limiter les écrans, souvent beaucoup plus présents pendant les vacances : des études ont montré l’impact négatif des écrans sur la concentration et les qualités du sommeil des enfants. Restreindre le temps passé selon l’âge des enfants (pas d’écran avant 3 ans, pas plus de 20-40 minutes de 3 à 6 ans et pas de jeux vidéo, pas d’Internet avant 9 ans, pas de réseaux sociaux avant 12 ans, pas d’écran le matin avant d’aller à l’école (la surstimulation par l’écran va fatiguer l’enfant avant même qu’il commence le travail scolaire…).
Par ailleurs, la mémoire des enfants n’est pas toujours aussi performante que celle des adultes (pour rappel, le cerveau est un organe qui ne devient mature qu’à 25 ans, avec les fonctions supérieures telles que le sens critique, la prise de recul, la mémorisation…).
 
Il est donc important de reprendre le chemin de l’école, pour que l’enfant visualise, prenne possession des lieux en se mettant en situation. Et si c’est sa toute première rentrée, refaire plusieurs fois le trajet en lui expliquant comment cela se passe, s’arrêter devant l’entrée, faire le tour pour pouvoir voir la cour de récréation… De même, si l’enfant va prendre les transports en commun ou aller seul à l’école, faire le trajet ensemble tout en le laissant responsable du trajet !
 
La toute première rentrée scolaire est un événement important dans la vie de l’enfant, qui va apprendre à se séparer de ses parents.
 
Même s’il a déjà connu d’autres séparations (la crèche ou des modes de garde individuels), l’école a un fonctionnement non différencié qui change tout : tout le monde arrive en même temps et n’a que très peu de temps pour un accueil individualisé, malgré toute la bonne volonté de l’équipe professionnelle (enseignant et ATSEM). Les tensions sont d’ailleurs palpables dès les couloirs… Les enfants les ressentent sans savoir ce qui les attend et souvent, un enfant qui pleure déclenche d’autres pleurs ! Les parents ne peuvent savoir comment leur enfant va réagir malgré toute la préparation préalable. L’entourer de toute sa présence pour que cela se passe au mieux, et discuter avec l’enseignant pour trouver la meilleure réponse adaptée à son enfant. Sachez qu’il existe de nombreux livres sur le thème de la rentrée scolaire, pour permettre à l’enfant de vivre la situation, ou inventez des jeux de rôle pour une mise en scène symbolique. Enfin, le choix du sac d’école et des affaires à y mettre doit être un moment où l’enfant est pleinement associé pour prendre possession de ce moment qui lui appartient !
 
Enfin, pour les enfants qui n’en sont pas à leur première rentrée, chaque vacances d’été est le moment de réinterroger l’enfant sur ses besoins : il est peut-être prêt pour aller à l’école tout seul ? de faire du tri ou de réaménager sa chambre en fonction de son évolution : un espace bureau « de grand » pour qu’il fasse ses devoirs seul et dans de bonnes conditions ? De changer la décoration qui peut être infantilisante, pour démarrer sa nouvelle fonction de collégien/lycéen ? Bref, une impulsion de renouveau et/ou de réassurance en fonction du stade de développement de son enfant, grâce à une écoute et une observation fines.

Et pour finir…

J’en remets une couche, mais c’est toujours l’élément essentiel dans la relation parent/enfant : COMMUNIQUER ! La rentrée des classes est un sujet important dans la vie de l’enfant : renouveau ou continuité, appréhension ou excitation… Chaque niveau a ses enjeux (séparation, socialisation, autonomisation…). C’est une opportunité de se connecter à son enfant, à soi, à sa famille et d’en sortir dynamisé pour une nouvelle année ?

Une rentrée scolaire, ça se prépare